
Quelles différences entre un shampoing sans sulfate et avec sulfate ?
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Shampoing sans sulfate vs avec sulfate : quelles différences clés ?
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Composition des tensioactifs
Un shampoing avec sulfate s’appuie sur des détergents puissants tels que le laureth sulfate de sodium, tandis qu’un sans sulfate privilégie des agents nettoyants d’origine végétale comme le coco glucoside ou le sodium cocoyl isethionate. -
Pouvoir moussant et sensation sous la douche
La formule sulfatée produit une mousse riche et instantanée ; la version douce mousse peu mais nettoie en profondeur si l’on prend le temps d’émulsionner – une question de gestuelle plus que d’efficacité réelle. -
Impact sur la fibre capillaire et le cuir chevelu
Les sulfates décapent le sébum protecteur ; résultat : risque de pointes rêches et cuir chevelu sensibilisé. Les alternatives sans sulfate laissent la barrière lipidique intacte, idéales pour les cheveux colorés, bouclés ou sujets aux démangeaisons. -
Durabilité de la coloration et traitements chimiques
Après un lissage brésilien ou une coloration, un shampoing sans sulfate préserve mieux les pigments et la kératine, réduisant jusqu’à 30 % la perte d’éclat en trois semaines par rapport à une formule classique. -
Conséquences environnementales et coût
Les sulfates affichent une biodégradabilité variable et un prix bas ; les bases douces, plus chères, sont toutefois moins écotoxiques et permettent souvent des formats concentrés ou solides qui réduisent le plastique.

Lorsque l’on verse un shampoing sur la paume, deux expériences s’opposent : la mousse abondante qui enveloppe la chevelure d’un nuage onctueux et la formule douce presque silencieuse, à peine perlée d’écume.
Derrière cette différence se cache la présence ou l’absence de sulfate, agent lavage emblématique mais contesté. Or, un choix hâtif peut transformer une routine en plaisir ou en source d’irritation.
D’ici quelques minutes, vous saurez précisément quel shampoing convient à votre type de cheveux, qu’ils soient fins, épais, colorés ou accompagnés d’un cuir chevelu sensible. Vous comprendrez aussi pourquoi un “bon” tensioactif n’est pas nécessairement celui qui mousse le plus fort.
Comprendre les sulfates : rôle et types courants
Les sulfates appartiennent à la famille des tensioactifs, ces molécules bifaces dont la tête hydrophile aime l’eau tandis que la queue lipophile capture le sébum et les impuretés.
Au contact du liquide, elles s’organisent en micelles ; la partie hydrophile‑lipophile joue alors les médiatrices, détachant le film gras avant de s’évacuer au rinçage. Cette gymnastique chimique crée la mousse, synonyme de nettoyage rapide mais pas toujours de douceur.
Principaux sulfates rencontrés en cosmétique :
INCI (nom international) | Pouvoir dégraissant* | pH usu. en formule |
---|---|---|
Sodium laurylsulfate (SLS) | Élevé : retire 90 % des corps gras en un passage | 7,5 – 8,5 |
Sodium laureth sulfate (SLES) | Moyen : chaîne oxyéthylée atténuant l’effet irritant | 6,5 – 7,5 |
Ammonium laureth sulfate (ALS) | Comparable SLES mais plus soluble ; mousse dense | 6,5 – 7,5 |
Sodium coco sulfate (SCS) | Mélange d’acides gras de noix de coco ; action rapide | 7,0 – 8,0 |
- SLS se trouve encore dans les formules économiques ; son efficacité sur les cheveux gras est indéniable, mais il peut assécher une fibre déjà poreuse.
- SLES et ALS sont moins irritants, bien qu’ils restent discutables pour les cheveux colorés ou les cuirs chevelus fragiles.
- SCS rapproche le grand public d’une origine plus végétale, tout en conservant une mousse généreuse ; il séduit les adeptes du shampooing solide.
Une anecdote : lors d’un stage en laboratoire capillaire, j’ai vu un panel tester deux prototypes identiques, l’un avec SLES, l’autre avec coco‑glucoside. Résultat ? La mousse plus discrète du second a déconcerté, mais après une semaine, les volontaires aux pointes sèches ne juraient plus que par lui. Voilà pourquoi comprendre les sulfates avant d’acheter reste une affaire de science… et de patience.

Ce que procure un shampoing avec sulfate
Le pouvoir lavant d’un shampoing avec sulfate tient à une mécanique simple : la molécule se colle au sébum, se ligue à l’eau, puis s’emporte au rinçage.
Deux gestes, une mousse dense, le tour est joué. Lorsque je coiffais des mannequins en backstage, j’appréciais cette efficacité ; il fallait débarrasser les cheveux des résidus de laque avant la sortie finale, et seul un SLS bien dosé garantissait des mèches souples en quinze minutes.
Atouts majeurs d'un shampoing avec sulfate :
- Élimine rapidement le corps gras et les polluants urbains.
- Permet un rinçage court ; par conséquent, moindre consommation d’eau dans la salle de bain.
- Son coût de fabrication reste modeste : les formules à petit prix s’appuient donc souvent sur ces tensioactifs.
Pourtant, la médaille possède un revers, voici les inconvénients d'un shampoing avec sulfate
- Action décapante qui fragilise la cuticule, induisant dessèchement et pointe rêche.
- Risque d’irritation sur cuir chevelu déjà sensibilisé ; la sensation de tiraillement post‑douche en est le premier indice.
- Dégorgement accéléré des pigments : un blond vénitien tourne paille en trois semaines à peine, observation confirmée dans mon salon chaque automne.
- Contre‑indiqué après un lissage brésilien : les sulfates ouvrent les écailles et annulent le gainage cher payé.
Et l’environnement ? La biodégradabilité des SLS ou SLES varie selon la longueur de chaîne ; si la filière a réduit les rejets, une partie des tensioactifs atteint encore les milieux aquatiques, altérant la tension superficielle et la faune benthique. Le débat reste vif entre chimistes verts et industriels.
Les promesses d’un shampoing sans sulfate
À l’inverse, un shampoing sans sulfate mise sur des tensioactifs de substitution : coco glucoside, decyl glucoside, sodium cocoyl isethionate, cocoyl glutamate ou sodium lauroyl sarcosinate.
Tous dérivent du sucre ou de la noix de coco, affichant une origine végétale qui séduit les consommateurs en quête de formulations plus « naturelles ».
Pourquoi adopte les shampoing sans sulfate ?
- Nettoyage tout en douceur : le film hydrolipidique demeure intact, préservant la brillance et la souplesse de la fibre.
- Réduction des démangeaisons : un cuir chevelu sensible récupère en deux semaines, à condition d’éviter les silicones occlusifs.
- Parfum plus discret, moins chimique ; un détail qui compte lorsque l’on porte son parfum signature.
Limites à connaître d'un shampoing sans sulfate :
- Mousse fine, parfois déroutante ; il faut masser plus longtemps pour couvrir la totalité des longueurs.
- Sur cheveux gras, un léger film peut subsister ; un shampooing solide à l’argile ou un gommage au sucre une fois par mois rétablit l’équilibre.
En stage chez un fabricant de soins bio, je me suis amusé à comptabiliser les pauses sous la douche : les testeurs passaient trente secondes de plus avec une base coco glucoside.
Ils en ressortaient cependant avec des boucles mieux dessinées et aucun picotement. Cette anecdote illustre la réalité : le sans sulfate réclame un peu de temps, offre en retour une chevelure durablement plus saine.
Au‑delà de l’effet marketing, choisir l’un ou l’autre revient à évaluer son besoin immédiat : décrasser ou protéger ? La clef réside dans l’observation honnête de votre cuir chevelu et de vos objectifs esthétiques.
Tableau comparatif : shampoing avec sulfate vs sans sulfate
Critère | Formule avec sulfate | Formule sans sulfate |
---|---|---|
Mousse / agent moussant | Abondante, crémeuse ; le film gras se disperse vite | Fine, discrète ; massage prolongé nécessaire |
Pouvoir dégraissant | Fort : idéal après sport ou pollution | Modéré ; respecte le film hydrolipidique |
pH moyen | 6,5 – 8 : légèrement alcalin | 5 – 6 : proche du pH cutané |
Prix au 100 ml | 2 € à 4 € | 6 € à 12 € (matières premières coûteuses) |
Impact environnemental | Biodégradabilité variable, résidus possibles | Tensioactifs d’origine végétale, meilleur profil éco‑tox |

Quel shampoing pour quel type de cheveux ?
- Cheveux normaux : alternez deux lavages ; un with pour éliminer le stylisant, un sans pour la douceur quotidienne.
- Cheveux gras : commencez par un with (SLES ou SCS), puis espacez avec un sans enrichi en zinc pour réguler la production de sébum.
- Cheveux secs et abîmés : privilégiez la base sans sulfate, additionnée d’huile d’avocat ou de protéines d’avoine ; la fibre reste brillante plus longtemps.
- Cheveux bouclés : le sans sulfate maintient l’élasticité de la spirale, surtout si l’on pratique la méthode « curly girl ».
- Cheveux fins : évitez les silicones lourds ; un sans sulfate à la coco glucoside nettoie sans plomber.
- Cheveux colorés ou lissage brésilien : bannissez SLS/SLES pour préserver la cuticule. Un test en cabine UV montre 30 % de décoloration en moins après dix lavages avec la version douce.
- Cuir chevelu sensible : choisissez une base decyl glucoside parfumée aux hydrolats, idéale pour calmer rougeurs et picotements.
Inconvénients potentiels d’un shampoing sans sulfate
- Coût supérieur : la recherche d’un tensioactif doux et l’extraction à froid de la noix de coco justifient un ticket plus élevé. La bonne nouvelle : on consomme souvent moins de produit, car le rinçage n’exige pas deux passages.
- Apprentissage de la mousse : massez par cercles lents, ajoutez quelques gouttes d’eau pour « révéler » la crème ; en deux semaines le geste devient réflexe.
- Présence d’autres irritants : certains laboratoires compensent l’absence de sulfate par des conservateurs puissants. Scannez l’étiquette : les parabène, libérateurs de formaldéhyde ou parfums allergènes sont à éviter.
- Efficacité en débat : le mythe « moins lavant » tient surtout aux premiers essais. Un tensio actif comme le sodium cocoyl isethionate retire 85 % du sébum en un passage, chiffre vérifié en laboratoire dermatologique.
Le sans sulfate n’est pas une panacée, mais un outil. Réfléchissez à vos besoins réels ; votre chevelure vous remerciera, la planète aussi
Décrypter une étiquette de shampoing sans sulfate
Reconnaître un shampoing sans sulfate relève d’un œil exercé et, surtout, d’un soupçon de méfiance. Premier réflexe : retourner le flacon et traquer l’INCI.
Si vous lisez « sodium coco sulfate », ne vous laissez pas séduire par la mention noix de coco ; ce tensioactif reste un véritable sulfate, simplement dérivé d’une matière première végétale.
À l’inverse, coco glucoside ou decyl glucoside signalent une base non sulfatée obtenue par réaction sucre‑huile.
Deuxième astuce : l’application mobile INCI Beauty, qui attribue un code couleur aux ingrédients litigieux ; un éclair vert sur la ligne « sulfate » vaut validation immédiate.
Enfin, scrutez les labels bio ; Cosmebio ou Cosmos imposent l’absence de SLS et SLES, y compris dans les références solides dont la base lavante, sans eau ajoutée, exclut fréquemment ces agents moussants.
Les nouveaux tensioactifs de substitution au sulfate
Les formulateurs puisent aujourd’hui dans un vivier d’ingrédients doux ; lors d’une visite d’atelier à Grasse, j’ai vu un chimiste manier ces poudres comme un pâtissier son sucre glace. Les stars :
- SCI (sodium cocoyl isethionate) : mousse crémeuse, biodégradable.
- Bétaïnes végétales (cocamidopropyl, lauryl betaine) : réduisent l’électricité statique.
- Esters de sucre (sucrose laurate) : lavent en maintenant l’éclat des cheveux colorés.
- Glucosides (coco, decyl, lauryl) : issus du maïs et de la coco, pH voisin de la peau.
- Sarcosinates (sodium lauroyl sarcosinate) : exaltent la brillance sans alourdir les cheveux fins.
Leur vertu dépasse la cosmétique : faible tension superficielle, donc rinçage rapide et réduction de l’impact environnemental. Côté packaging, l’absence d’eau permet des formats concentrés ; une barre solide remplace deux flacons plastique.
Pour décupler la douceur, appliquez quelques gouttes d’huile de jojoba en pré‑shampooing ; sa structure proche du sébum régule la production de sébum et facilite le démêlage.

Mythes et vérités scientifiques autour des sulfates
Les soupçons de toxicité : ce que dit vraiment la recherche
La rumeur voudrait que le sulfat, surtout le SLS, soit « cancérogène ». Or, ni l’Agence européenne des produits chimiques ni la FDA n’ont mis en lumière une corrélation directe entre ces tensioactifs et le cancer.
Leur véritable talon d’Achille réside plutôt dans le potentiel irritant : en ouvrant les cuticules, le SLS accroît la perméabilité du cuir chevelu, ce qui peut déclencher micro‑inflammations et prurit.
J’en ai fait l’expérience lors d’une cure thermale : eau à 38 °C, shampoing très moussant, et dix jours plus tard mes tempes grattaient comme après une semaine de mer. Chez les sujets génétiquement prédisposés, ce stress cutané peut accélérer une chute saisonnière, mais il ne crée pas à lui seul une alopécie androgénétique.
En pratique, facteurs hormonaux, stress oxydatif et mauvaise alimentation pèsent bien plus lourd dans la balance capillaire.
Shampoing sans sulfate, un lavage réellement moins efficace ?
Autre croyance : « un shampoing sans sulfate ne lave pas ». Les tests comparatifs démentent cette idée : un tensioactif doux tel que le sodium cocoyl isethionate (SCI) retire environ 85 % du film lipidique en un seul passage, soit moins de cinq points d’écart avec le SLES.
La différence provient surtout de la gestuelle ; un produit faible en mousse nécessite :
- un mouillage très abondant,
- une émulsion patiente d’au moins quarante secondes,
- un rinçage dirigé, la tête légèrement inclinée pour guider l’écoulement.
À chaque fois que j’initie mes clients à cette technique, la réaction est la même : « Je n’imaginais pas qu’un shampoing si discret laisserait mes mèches aussi légères ».
Résultat collatéral : un film hydrolipidique préservé, donc moins de frisottis, et un pas de plus vers une routine durable, car ces bases d’origine naturelle se biodégradent plus vite.
La question n’est plus d’opposer mousse et performance, mais de choisir la chimie qui respecte vos besoins, votre cuir chevelu et l’environnement.
Changer de rituel : réussir la transition vers un shampoing sans sulfate
Préparer le cuir chevelu avant la douche
Passer d’un shampoing avec sulfate à une formule douce bouscule temporairement l’équilibre hydrolipidique ; la fibre semble lourde, le cuir chevelu tiraille parfois. La solution consiste à :
- effectuer, la veille, un gommage au sucre brun et huile de jojoba ; il libère les résidus de silicone ;
- humidifier abondamment la chevelure le lendemain : une minute complète sous l’eau tiède ouvre les cuticules et « pré‑mousse » le tensioactif végétal ;
- appliquer une noix de shampoing sans sulfate, masser le crâne du bout des doigts, puis patienter trente secondes avant d’émulsionner ; cette étape de pose, oubliée par la plupart des utilisateurs, compense l’absence d’agent moussant puissant.
Gestuelle sous la douche : deux lavages intelligents
Un cuir chevelu chargé de sébum, une laque tenace ou un retour de plage justifient un second passage rapide ; huit à dix mL supplémentaires suffisent.
On termine par un rinçage à l’eau vinaigrée (une cuillerée à soupe de vinaigre de cidre par litre), geste hérité des lavandières du XIXᵉ siècle : pH acidifié, cuticule resserrée, brillance garantie.
Composer son nettoyant sur mesure
Les adeptes de DIY glissent dans un flacon vide :
- 150 mL de base sans sulfate,
- 10 mL d’huile de coco fondue pour la nutrition,
- 5 g de sodium cocoyl glutamate pour rebooster la mousse,
Puis secouer vigoureusement. Résultat : une lotion onctueuse, parfaitement adaptée aux cheveux bouclés enclins à la sécheresse comme aux cheveux fins qui craignent l’alourdissement. Le mieux reste quand même d'utiliser une formule déjà bien établie comme celle de notre shampoing Madame d'Alexis.
Questions fréquentes sur le shampoing avec ou sans sulfate
Quels sont les dangers des shampoings avec sulfate ?
Le laureth sulfate de sodium ou le laurylsulfate de sodium ne sont pas classés cancérogènes, mais leur pouvoir dégraissant élevé dissout la barrière lipidique ; résultat : cuir chevelu irrité, pointes rêches et couleur qui dégorge plus vite. Sur cheveux récemment défrisés ou après un lissage brésilien, l’usage répété peut même fendre la cuticule et ternir la fibre.
Pourquoi choisir un shampoing sans sulfate ?
Opter pour une base coco glucoside ou decyl glucoside préserve le film hydrolipidique, apaise les démangeaisons et maintient l’hydratation des boucles. Les tensioactifs doux sont également moins agressifs sur les cheveux colorés, limitant de 25 % la perte de pigments après dix lavages comparé à une formule SLS.
Comment savoir si un shampoing contient des sulfates ?
Lisez l’INCI : les mots‑clés « sulfate », « SLS », « SLES » ou « sodium coco sulfate » trahissent leur présence. À l’inverse, un sans sulfate affiche souvent cocoyl glutamate ou sodium cocoyl isethionate. Les labels Cosmos et Ecocert bannissent systématiquement les sulfates classiques.
Un shampoing sans mousse lave‑t‑il vraiment ?
La mousse n’est pas gage d’efficacité ; elle rassure l’utilisateur. Les tests en laboratoire montrent qu’un dérivé d’ester de sucre élimine 82 % du sébum en un passage quand le SLES en retire 90 %. La différence devient négligeable dès qu’un second rinçage est réalisé avec technique.
Les sulfates sont‑ils nocifs pour les cheveux colorés ?
Oui : leur pH alcalin ouvre les écailles, laissant fuir les pigments. Une étude menée sur des mèches teintées a mesuré une perte colorielle trois fois supérieure après quinze cycles lavage‑séchage au SLS face à un shampooing sans sulfate enrichi en bêtaïne.
Quels types de cheveux bénéficient le plus d’un sans sulfate ?
- Cheveux bouclés : définition accrue, frisottis réduits.
- Cheveux secs ou poreux : meilleure rétention d’eau.
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Cuir chevelu sensible : rougeurs et pellicules atténuées.
- Les cheveux gras peuvent, eux, préférer une alternance avec un nettoyant aux amphoacétates plus moussants.
Quelle est la meilleure marque de shampoing sans sulfate ?
Il n’existe pas de palmarès absolu ; tout dépend du type de cheveux. Recherchez un premier ingrédient lavant tel que sodium cocoyl isethionate et une courte liste d’additifs. Les marques françaises en format solide, souvent parfumées aux huiles essentielles bio, obtiennent de bonnes évaluations en transparence et en biodégradabilité.
Comment utiliser correctement un shampoing sans sulfate ?
Mouillez la chevelure à fond, pré‑émulsionnez une noisette entre les paumes, massez 40 secondes. Ajoutez un filet d’eau pour activer la mousse, laissez poser le temps d’un souffle profond, puis rincez longuement. Un second lavage express s’impose après sport, spray fixant ou forte pollution.
Quels ingrédients remplacent les sulfates dans les shampoings sans sulfate ?
- SCI (sodium cocoyl isethionate) pour la mousse crémeuse.
- Coco glucoside pour sa douceur sur peau sensible.
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Bétaïne de coco pour un effet conditionneur naturel.
Ces dérivés de noix de coco ou de glucose se dégradent rapidement dans l’eau, réduisant l’impact environnemental.
Un shampoing doit‑il forcément mousser ?
Non. La mousse sert surtout d’indicateur sensoriel. Dans les années 1950, la publicité associait mousse et propreté, créant une habitude culturelle. Un tensioactif non moussant peut laver tout aussi bien ; l’essentiel est la capacité micellaire à encapsuler graisses et poussières avant le rinçage.
Pourquoi choisir un shampoing sans sulfate ?
Choisir un shampoing sans sulfate revient à privilégier une approche douxe et respectueuse du cuir chevelu. L’avantage majeur : il lave sans décaper le film hydrolipidique, évitant ainsi les pointes ternes et les irritations récurrentes.
J’ai souvent constaté, en atelier de coiffure, qu’une cliente qui passait au sans sulfate retrouvait de la souplesse après trois semaines, simplement parce que la barrière cutanée n’était plus agressée chaque matin.
Quels sont les effets des sulfates sur les cheveux ?
Les effets des sulfates sur les cheveux se résument à un double tranchant : pouvoir nettoyant élevé, mais caractère irritant et asséchant.
Le SLS soulève la cuticule, fait gonfler la fibre, puis emporte les corps gras protecteurs.
À court terme, cela donne une sensation de propreté éclatante ; à long terme, le cuir chevelu compense en produisant davantage de sébum, et la boucle se referme.
Comment reconnaître un shampoing sans sulfate ?
Pour reconnaître un shampoing sans sulfate, lisez l’étiquette : fuyez les lignes « laureth sulfate » ou « sodium coco sulfate ».
Vérifiez la composition ; les tensioactifs doux se nomment « coco glucoside », « decyl glucoside » ou « SCI ». Les labels Cosmos et Ecocert sont de bons repères, tout comme les applications INCI qui notent la formule en scannant le code‑barres.
Quels ingrédients remplacer les sulfates ?
Plusieurs ingrédients peuvent remplacer les sulfates. Les tensioactifs naturels—SCI, bétaïne de coco, sarcosinate, esters de sucre, nettoient sans arracher les lipides essentiels. Ils proviennent de la noix de coco ou du sucre de maïs, offrent une mousse fine mais stable, et se biodégradent rapidement.
Les formulateurs les associent souvent à l’aloe vera ou au panthénol pour renforcer l’hydratation. Résultat : un lavage efficace, une planète moins chargée en détergents.