Comprendre pourquoi vos cheveux dégorgent avec un shampoing naturel

• Le dégorgement est une réaction normale : la fibre se libère des silicones et retrouve sa texture réelle, plus poreuse et moins lissée.
• Le cuir chevelu se rééquilibre progressivement : le sébum fluctue, s’ajuste, puis se stabilise sans tensioactifs agressifs.
• La fibre redevient hydrophile, absorbe mieux l’eau et les actifs, ce qui explique les gonflements, la sécheresse passagère ou les frisottis.
• La clarification est un geste ponctuel, à ne pas confondre avec le dégorgement : elle retire les résidus mais ne remplace pas la transition naturelle.
• Quelques gestes experts hydratation régulière, céramides, rinçage froid, chaleur modérée permettent d’aider la fibre à se stabiliser et d’accélérer l’adaptation.

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Pourquoi les cheveux “dégorgent” quand on passe au shampoing naturel ?

Dégorgement capillaire : la réaction normale après l’arrêt des silicones

Lorsqu’une personne abandonne les shampoings conventionnels riches en silicones, polymères filmogènes et tensioactifs agressifs, les cheveux traversent souvent une phase appelée dégorgement capillaire.

C’est une réaction parfaitement normale. Les silicones déposent un film lissant qui donne une impression de douceur et de brillance, mais qui masque l’état réel de la fibre.

Leur disparition met à nu les zones poreuses, les écailles relevées et les irrégularités que le film occlusif recouvrait jusque-là.

Ce qui se passe vraiment dans la fibre : perte du film occlusif et texture “à nu”

Le dégorgement capillaire commence au moment où la fibre perd son vernis artificiel. Sans ce film, le cheveu redevient hydrophile. Il absorbe davantage l’eau, change de volume, et réagit de manière plus visible à l’humidité ambiante.

Cette phase peut surprendre car elle révèle la réalité biologique du cheveu : sa porosité, son taux d’hydratation réel, la qualité de ses cuticules.

C’est une étape transitoire, signe que la fibre peut enfin interagir correctement avec les actifs des soins naturels.

Cheveux secs, ternes ou gonflés : des signes typiques du dégorgement

Les cheveux peuvent sembler plus secs, plus ternes, voire gonflés. C’est une conséquence logique du retour à une texture non maquillée. J’observe souvent que ces signes inquiètent à tort : ils durent quelques shampoings seulement et constituent la base d’une réparation durable.

Le cheveu cesse d’être enveloppé, et commence réellement à absorber l’hydratation, les céramides ou les hydrolats présents dans les formules naturelles.

 

Comment utiliser un shampoing naturel ?

 

 

 

Dégorgement vs clarification : deux notions souvent confondues

Qu’est-ce que le dégorgement capillaire ? (réaction physiologique)

Le dégorgement est un phénomène biologique spontané. Il marque l’adaptation du cheveu et du cuir chevelu à l’arrêt des substances occlusives. Rien n’est “nettoyé volontairement” : c’est la fibre qui se rééquilibre, naturellement.

Qu’est-ce que la clarification des cheveux ? (geste volontaire)

La clarification, elle, est un geste ponctuel. Elle consiste à éliminer les résidus tenaces (silicones lourds, minéraux, pollution) au moyen d’un shampoing purifiant ou d’une méthode douce. C’est une action intentionnelle, non une réaction physiologique.

Dégorgement ou clarification ? Comment reconnaître les deux

• Dégorgement : réaction naturelle, plusieurs shampoings, texture “à nu”, cheveux plus secs ou gonflés.
• Clarification : nettoyage unique, résultat immédiat, sensation de fibre plus légère et “décapée”.
• Différence clé : le dégorgement révèle l’état réel du cheveu ; la clarification prépare une base propre.

 

 

Pourquoi vos cheveux réagissent différemment avec un shampoing naturel ?

L’effet retour à la porosité réelle

Passer à un shampoing naturel bouleverse l’équilibre du cheveu parce qu’il retire progressivement les films occlusifs laissés par les silicones et les polymères. Ces substances lissent artificiellement la fibre et uniformisent sa surface.

Dès qu’on les abandonne, le cheveu retrouve sa porosité véritable, celle qu’il avait avant d’être recouvert. C’est un moment clé : la fibre cesse d’être maquillée et se montre telle qu’elle est, avec ses forces et ses fragilités.

Cette “réapparition” de la porosité se traduit par des comportements parfois déroutants : un léger gonflement, une réaction plus vive à l’humidité ou une perte de brillance immédiate. Rien d’anormal.

Ce n’est pas un signe de dommages supplémentaires, mais l’indication que les cuticules fonctionnent à nouveau naturellement. C’est précisément cette étape qui permet aux actifs des soins clean de pénétrer correctement.

 

Le cuir chevelu qui se rééquilibre sans tensioactifs agressifs

Un shampoing naturel n’utilise pas les mêmes agents lavants qu’une formule classique. Là où un tensioactif sulfaté décape, un tensioactif doux nettoie sans perturber le film hydrolipidique. Le cuir chevelu doit alors réapprendre à produire son sébum de manière autonome, sans être surstimulé ou au contraire trop asséché.

Pendant cette période, on peut observer :

• une variation du sébum,
• des racines parfois plus grasses les premiers jours,
• ou au contraire une sensation de sécheresse passagère.

C’est une adaptation strictement physiologique. Une fois l’équilibre retrouvé, le cuir chevelu gagne en stabilité et devient nettement moins réactif.

 

Une hydratation qui pénètre enfin (hydrophilie retrouvée)

Lorsque la fibre n’est plus recouverte d’un film siliconé, elle redevient hydrophile. Elle absorbe l’eau et les soins, ce qui peut provoquer un changement de texture.

Une fibre qui “boit” mieux peut gonfler, mettre plus de temps à sécher ou présenter davantage de ressort. Là encore, c’est un signe positif : le cheveu reçoit enfin une hydratation réelle, pas uniquement superficielle.

 

Faut-il clarifier ses cheveux avant ou pendant la phase de dégorgement ?

Quand la clarification est nécessaire (et quand elle ne l’est pas)

La clarification est utile lorsqu’un cheveu saturé de résidus peine à se libérer des anciennes couches de produits. C’est particulièrement vrai lorsque des silicones lourds ont été utilisés pendant des mois.

Dans ce cas précis, une clarification unique au début de la transition peut faciliter la phase de dégorgement. En revanche, lorsque la fibre n’est pas fortement enrobée, cette étape n’est pas indispensable.

 

Comment clarifier sans abîmer la fibre (méthodes douces)

Clarifier n’équivaut pas à décaper. L’objectif n’est pas de fragiliser la fibre, mais de retirer les résidus qui empêchent les actifs naturels d’agir. Pour cela, on privilégie :

• un shampoing clarifiant doux formulé sans sulfates agressifs,
• ou une clarification maison à base d’argile ou de vinaigre dilué.

L’essentiel est de toujours suivre la clarification d’un soin hydratant pour refermer les cuticules et préserver la souplesse.

Pourquoi trop clarifier peut aggraver le dégorgement

Une clarification excessive augmente l’ouverture des écailles et accentue la sensation de sécheresse. Elle peut provoquer une fibre plus gonflée et un cuir chevelu instable.

L’erreur la plus fréquente consiste à répéter la clarification dans l’espoir “d’aller plus vite”. En réalité, cela prolonge la phase de dégorgement et peut fragiliser le cheveu.
La règle est simple : une fois suffit, sauf cas exceptionnels.

 

 

Combien de temps dure le dégorgement des cheveux avec un shampoing naturel ?

Durée moyenne selon le type de fibre

La durée du dégorgement dépend de la quantité de résidus accumulés et de la porosité de la fibre. En général, deux à quatre shampoings suffisent pour que le cheveu s’adapte et stabilise son comportement.

Les cheveux épais et poreux progressent souvent plus vite, tandis que les fibres très fines peuvent nécessiter un peu plus de temps (jusqu'à 8 shampoings dans certains cas)

Durée prolongée : cas des cheveux très siliconés

Lorsque les silicones ont été utilisés régulièrement pendant des mois, le film peut mettre plus de temps à disparaître. Dans ces cas, la transition peut s’étendre sur six à huit shampoings, sans que cela soit inquiétant. Le déclin progressif du vernis artificiel est un signe de normalisation, pas de dégradation.

Signes que votre transition naturelle est réussie

On reconnaît une transition stabilisée lorsque :

• la brillance devient plus douce mais régulière,
• la fibre réagit mieux aux soins,
• les frisottis diminuent,
• le cuir chevelu produit un sébum stable,
• la texture est cohérente d’un lavage à l’autre.

À ce stade, le cheveu ne subit plus la transition : il fonctionne de manière saine, équilibrée et durable.

 

Comment accompagner les cheveux qui dégorgent ? 

Les gestes essentiels pour réduire sécheresse et frisottis

Quand les cheveux dégorgent, ils réagissent de façon plus “vivante” que d’habitude. Les cuticules s’ouvrent, la fibre absorbe davantage l’eau, et la texture devient parfois imprévisible.

Pour traverser cette phase, quelques gestes simples suffisent, à condition d’être réalisés avec régularité.

Les coiffeurs observent que la fibre supporte bien mieux la transition lorsque l’on privilégie :

• un démêlage doux sur cheveux mouillés, idéalement avec une brosse à picots souples,
• un rinçage tiède suivi d’un jet d’eau froide, pour resserrer les cuticules,
• un séchage sans frottement, en tamponnant avec une serviette en microfibre,
• une chaleur modérée si vous utilisez un sèche-cheveux.

Ces gestes ont un point commun : ils limitent les agressions mécaniques. La fibre, momentanément plus sensible, réclame de la précaution plutôt que de la performance.

 

Les actifs qui stabilisent la fibre (hydrolats, céramides, HA cationique)

Durant la phase de dégorgement, certains actifs jouent un rôle déterminant. Ils ne remplacent pas le film occlusif laissé par les silicones ; ils rétablissent un fonctionnement naturel.

Les hydrolats constituent le premier pilier. Leur composition riche en composés aromatiques légers favorise l’hydratation et l’apaisement du cuir chevelu. Ils rééquilibrent progressivement le sébum et améliorent la souplesse sans alourdir.

Les céramides, quant à elles, renforcent les liaisons entre les écailles. Elles comblent les zones poreuses, stabilisent la fibre et l’aident à retenir l’hydratation.

L’acide hyaluronique cationique agit différemment. Attiré par les zones négativement chargées du cheveu, il se fixe là où la fibre en a le plus besoin. Il apporte une hydratation ciblée et durable, ce qui limite la sensation de sécheresse caractéristique du dégorgement.

Les erreurs à éviter pendant cette phase de dégorgement

Certaines habitudes peuvent prolonger ou aggraver le dégorgement :

• multiplier les shampoings clarifiants,
• utiliser des produits trop décapants,
• frictionner la fibre au séchage,
• enchaîner brushing ou lissages sans protection thermique.

Toutes ces erreurs perturbent les cuticules au moment même où elles cherchent à se réorganiser. La transition naturelle nécessite une forme de retenue, presque une discipline.

 

 

Routine capillaire recommandée pour réussir sa transition vers le naturel

Shampoing naturel : fréquence et techniques de massage

Mieux vaut espacer légèrement les lavages au début. Deux à trois shampoings par semaine suffisent. Massez le cuir chevelu avec la pulpe des doigts, lentement, pour activer la microcirculation sans créer d’irritation.

Cette technique favorise la régulation du sébum et améliore la répartition des hydrolats dans la fibre.

Masques hydratants et soins réparateurs : lesquels privilégier ?

Durant les premières semaines, il est sage de renforcer l’hydratation. Les formules contenant hydrolats, huiles légères, céramides végétales ou acides humectants sont particulièrement adaptées.

Elles restaurent la souplesse sans recréer un “vernis” artificiel. Les masques riches en huiles très épaisses sont en revanche moins adaptés à cette période : ils risquent de saturer la fibre.

Comment sceller l’hydratation et lisser les écailles sans silicones

Pour lisser les écailles sans utiliser de silicones, on combine trois éléments :

• une hydratation régulière,
• une protection thermique légère,
• et un sérum riche en céramides.

Ce trio forme une barrière souple qui retient l’eau dans la fibre et limite les frisottis. Le cheveu gagne en discipline sans perdre son mouvement naturel. C’est ainsi qu’on traverse la transition avec confort, tout en préparant une fibre durablement saine.

 

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FAQ : toutes les questions autour des cheveux qui dégorgent

Est-ce normal que mes cheveux soient moches au premier shampoing naturel ?

Oui, et c’est même la réaction la plus fréquente lorsque l’on abandonne les soins contenant des silicones. Ces silicones déposent un film lissant qui masque la sécheresse, la porosité ou les irrégularités de la fibre.

Quand ce film disparaît, le cheveu retrouve sa réalité biologique : une texture plus sèche, moins brillante et parfois plus volumineuse. Ce n’est pas une régression, mais la conséquence logique d’un cheveu qui n’est plus “maquillé”.

Une fois cette étape dépassée, la fibre récupère sa souplesse et réapprend à interagir avec les soins naturels.

Peut-on éviter complètement la phase de dégorgement des cheveux ?

Pas tout à fait. On peut en réduire l’intensité, mais pas en effacer la logique. Le dégorgement correspond à la réadaptation de la fibre et du cuir chevelu à un environnement sans agents occlusifs ni tensioactifs agressifs.

Tant que les silicones enveloppent la tige capillaire, la fibre fonctionne “sous perfusion” : ni l’hydratation ni les actifs ne peuvent agir réellement. Dès qu’on les retire, la fibre doit réapprendre à se comporter seule.

On peut toutefois adoucir la phase en hydratant davantage, en évitant les brushings répétitifs, en espaçant légèrement les lavages ou en utilisant des formules très riches en agents humectants. Cela limite l’inconfort, mais la transition reste inévitable.

Le dégorgement abîme-t-il les cheveux ?

Non. Le dégorgement ne crée aucun dommage nouveau ; il révèle ceux qui étaient invisibles. En perdant leur vernis, les cuticules paraissent plus ouvertes, la surface plus rugueuse et la fibre moins “lissée”.

Cette apparence peut donner l’impression d’un cheveu qui se détériore alors qu’il se contente d’exposer sa réalité. C’est même l’étape qui permet une vraie réparation. Une fois débarrassé de son film, le cheveu absorbe enfin l’eau, les céramides, les humectants et les huiles légères.

Le processus de reconstruction ne devient efficace qu’à partir du moment où la fibre est accessible.

Pourquoi mes cheveux gonflent après un shampoing naturel ?

Le gonflement est un signe de réhydratation. Une fibre recouverte de silicones est hydrophobe : elle repousse l’eau. Lorsqu’on passe au naturel, la fibre redevient hydrophile. Elle absorbe l’eau rapidement, gonfle légèrement et modifie son volume.

Ce phénomène est souvent plus visible sur cheveux bouclés ou ondulés, car leurs cuticules ne sont jamais parfaitement alignées. 

Le gonflement n’est donc pas un défaut. C’est la conséquence directe d’un cheveu dont le comportement aqueux redevient normal. Cette capacité à “boire” l’hydratation prépare la phase suivante : la stabilisation.

Le dégorgement est-il plus fort sur cheveux colorés ou bouclés ?

Oui, et pour des raisons différentes. Les cheveux colorés présentent souvent une porosité élevée car la coloration ouvre les cuticules pour faire pénétrer les pigments.

Quand le film siliconé disparaît, cette porosité réapparaît immédiatement, rendant le dégorgement plus sensible : volume accru, brillance inégale, toucher plus sec. Les cheveux bouclés, eux, ont une architecture naturellement irrégulière.

Le sébum circule moins bien et les cuticules ne se superposent pas parfaitement. Sans silicones pour les lisser temporairement, la boucle exprime pleinement son ressort et sa texture. Le dégorgement semble donc plus marqué, mais il n’est que l’expression naturelle de la fibre.

Dans les deux cas, une fois la transition passée, ces types de cheveux sont souvent ceux qui bénéficient le plus du naturel : boucles plus définies, couleurs plus profondes, fibre plus souple.

Mes cheveux sont poisseux après un shampoing naturel, est-ce normal ?

Oui. Cette sensation apparaît souvent lorsque les résidus de silicones se mélangent au sébum naturel. Les tensioactifs doux ne décapent pas immédiatement les anciennes couches de produits ; ils les retirent progressivement. Pendant cette période, la fibre peut paraître poisseuse ou lourde. Une fois le cuir chevelu rééquilibré, la sensation disparaît d’elle-même.

Pourquoi mes cheveux deviennent ternes au début de la transition ?

La brillance “miroir” des soins conventionnels vient du film siliconé. Lorsque ce film s’en va, la brillance artificielle disparaît avec lui. La fibre retrouve une lumière plus diffuse, moins spectaculaire, mais plus authentique. Quand l’hydratation revient naturellement, la brillance réapparaît, plus douce et durable.

Pourquoi mes cheveux regraissent plus vite avec un shampoing naturel ?

Le cuir chevelu doit se réhabituer à fonctionner sans tensioactifs agressifs. Les shampoings classiques surstimulent les glandes sébacées ; lorsqu’on les arrête, le sébum fluctue pendant quelques lavages. C’est un ajustement normal et non un signe que le shampoing naturel “graisse”.

Pourquoi mes cheveux sont rêches même après un masque ?

La fibre, fraîchement débarrassée du film cosmétique, absorbe l’eau puis la relâche très vite. Cette alternance provoque un toucher rêche, même si le masque a agi. Avec la répétition des soins hydratants, la cuticule se stabilise et la douceur revient.

Pourquoi mes racines sont propres mais mes longueurs semblent sèches ?

Les longueurs ont accumulé plus de chaleur, de frottements et de produits que les racines. Lorsqu’elles se retrouvent sans film protecteur, elles révèlent leur porosité réelle. Ce contraste entre racines et pointes est classique durant la transition.

Mon cuir chevelu démange depuis que je suis passée au naturel, dois-je m’inquiéter ?

En général non. Ces démangeaisons traduisent un rééquilibrage du film hydrolipidique ou la disparition progressive des résidus anciens. Les hydrolats apaisants du type rose ou camomille suffisent souvent à calmer la zone en quelques jours.

Puis-je avoir des pellicules pendant le dégorgement ?

Oui. Le cuir chevelu peut desquamer davantage pendant qu’il rétablit son équilibre. Cette desquamation est passagère. Un shampoing doux et des soins hydratants stabilisent rapidement la situation.

Le shampoing naturel peut-il révéler une irritation déjà présente ?

Oui. Les silicones peuvent masquer les signes de déséquilibre cutané. Une fois retirés, le cuir chevelu exprime parfois ce qui était déjà latent. Cela permet d’adapter sa routine de façon plus ciblée.

Combien de shampoings faut-il pour sortir complètement du dégorgement ?

La plupart des personnes constatent une stabilisation entre trois et six lavages. Les fibres très siliconées peuvent mettre davantage de temps, parfois jusqu’à huit ou dix shampoings. Au-delà, il est utile de vérifier la technique de lavage ou les produits utilisés.

Pourquoi le dégorgement dure plus longtemps chez certaines personnes ?

La durée dépend de la quantité de résidus accumulés, de la porosité de la fibre, du type de cheveux et de la santé du cuir chevelu. Les cheveux fins et très exposés à la chaleur réagissent souvent plus longtemps.

Peut-il y avoir plusieurs phases de dégorgement ?

Oui. Cela peut arriver après une clarification trop forte ou lors d’un changement de shampoing naturel. La fibre réagit, puis se stabilise.

Le pH du shampoing joue-t-il un rôle dans le dégorgement ?

Oui. Un pH élevé ouvre davantage les cuticules. Les shampoings naturels bien formulés conservent un pH proche de celui du cuir chevelu pour éviter d’amplifier la rugosité.

Pourquoi les silicones masquent-ils autant la porosité ?

Parce qu’ils comblent physiquement les irrégularités. Leur structure permet de lisser temporairement la surface, donnant une douceur trompeuse. Une fois retirés, la fibre retrouve sa surface réelle.

Les tensioactifs doux rallongent-ils le dégorgement ?

Non. Ils permettent une transition plus confortable. Un tensioactif agressif accélérerait l’effet mais au détriment du cuir chevelu.

Le microbiome du cuir chevelu change-t-il pendant cette phase ?

Oui. Il se rééquilibre dès que les agents irritants disparaissent. Ce rééquilibrage peut provoquer des fluctuations passagères, mais il renforce ensuite la stabilité du cuir chevelu.

Dois-je changer ma routine pendant le dégorgement ?

Pas forcément. Il vaut mieux l’adapter : plus d’hydratation, moins de chaleur, des produits doux et cohérents. La régularité est plus utile que l’ajout de nouveaux produits.

Quels soins éviter absolument durant cette phase ?

Les clarifications répétées, les shampoings trop décapants, les huiles minérales et les silicones. Ils perturbent davantage les cuticules déjà instables.

Faut-il brosser ses cheveux plus ou moins souvent pendant la transition ?

Modérément. Un brossage trop fréquent fragilise une fibre poreuse, mais l’absence totale de brossage favorise les nœuds. L’équilibre se trouve dans un démêlage doux, adapté à votre texture.

Le naturel rend-il vraiment les cheveux plus beaux après la transition ?

Oui, mais d’une beauté différente. Moins artificielle, plus cohérente. Les cheveux deviennent plus souples, plus résistants et plus réguliers dans le temps.

Comment savoir que mes cheveux ont accepté le shampoing naturel ?

Quand la texture devient stable d’un lavage à l’autre, que le sébum se régule, que la fibre réagit mieux aux soins, et que les frisottis diminuent. C’est le signe d’une fibre qui a retrouvé son fonctionnement naturel.